Le Petit Amadeus

1764, le jeune Wolfgang Amadeus n'a que 8 ans, mais il est déjà un véritable phénomène dans sa ville natale de Salzbourg, principauté du Saint-Empire romain germanique. Ses dons précoces pour la musique et sa capacité d'enchanter les foules font la joie de ses parents. Il devient rapidement le protégé de l'Archevêque lui-même qui est un de ses plus grands admirateurs.
Mais cela ne va pas pour plaire à son secrétaire personnel, Devilius, qui tente par tous les moyens d'empêcher la popularité du jeune Amadeus de monter. Il veut en effet avoir le temps de découvrir le secret de son talent - il ne croit pas en son génie - et en faire bénéficier son neveu, Mario, pour que celui-ci récupère tous les honneurs. Mais Mario n'a pas mauvais fond, et avec son aide et celle de ses amis, Amadeus finit toujours par s'en sortir. Il peut alors faire étal de sa musique et de tout ce qu'elle contient de lui : créativité, esprit, charme et imagination, pour le plus grand bonheur de ses spectateurs, du simple manant au plus grand roi, en passant par ses amis et sa famille bien sûr.

La série est rythmée tout au long des épisodes par des extraits des différents concertos, symphonies et sonates qu'a pu composer ce musicien de génie qu'est Wolfgang Amadeus Mozart. Il faut savoir qu'il a révélé des aptitudes fantastiques pour la musique dès l'âge de trois ans : il avait l'oreille absolue et très certainement une mémoire eidétique (à quatorze ans, il aurait parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, morceau qui dure environ 15 minutes, en ne l'écoutant qu'une seule fois). Ses facultés déconcertant son entourage, son père, lui-même grand compositeur allemand, décida de lui apprendre le clavecin dès l'âge de cinq ans. Le jeune Amadeus apprit par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il su déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans, il composait déjà ses premières œuvres.
A noter l'existence d'une autre série sur la vie du jeune artiste, mais beaucoup plus éloignée de la réalité historique, il s'agit de La Bande à Mozart.