La Petite Sirène (1968)
Fiche technique
Editions
Synopsis
Une horde de touristes débarque à Copenhague et se presse devant la statue de la petite sirène représentant le personnage du conte homonyme. Leur guide leur raconte alors qu’au temps d’Andersen, l’amour existait toujours. Entendant cela, un poisson rit car les humains pensent que l’amour existe et pas les sirènes alors que c’est exactement le contraire selon lui ! Puis le guide relate la triste destinée de la petite sirène. Le jour où celle-ci fêta ses 15 ans, âge où les êtres comme elles sont autorisés à nager à la surface, elle aperçut un jeune homme à bord d’un galion et aux prises avec une effroyable tempête. Le jeune homme tomba à l’eau et manqua de se noyer, heureusement la sirène le ramena sur le rivage. Tandis qu’il était inconscient, elle lui chanta une mélodie pour qu’il recouvre ses esprits. Mais au même moment, des jeunes filles sortirent d’un monastère et la sirène dut aller se cacher. L’une de ces filles identifia le blessé comme étant un prince et le ramena avec elle. » Résumé complet
Commentaires
Cette version animée du célèbre conte de Hans Christian Andersen est l’une des plus anciennes qui existent et est antérieure à la version de Toei Animation et celle de Disney. Comme la variante japonaise, elle est très respectueuse de la fin (totalement écartée dans le film américain), même si des scènes ont été rajoutées (celles avec le guide et les touristes). Par rapport aux autres productions du studio Soyuzmultfilm, Rusalochka (nom russe de la petite sirène) possède un style très différent qui combine animation classique créée avec des celluloïds et animation à base de papier découpé. De plus, à l’intérieur même de ce dessin animé coexiste deux styles différents : le premier, en noir et blanc, avec des personnages grossièrement dessinés (le guide, les touristes et les poissons) et des photographies en guise de décors, et le deuxième, en couleurs et très raffiné, s’inspirant de tableaux et de tapisseries de l’époque médiévale (à l’exception du personnage de la sorcière qui semble sortie d’un cartoon). Tout cela confère à cette œuvre une atmosphère étrange, poétique et surréaliste. La musique est également une réussite et on notera, outre une chanson interprétée par la cantatrice russe Victoria Ivanova, l’utilisation d’un passage de la Toccata et Fugue en ré mineur BWV 565 de Jean-Sébastien Bach (qui a servi en France de générique à la série Il était une fois l’homme...).
Doublage
Voix françaises :
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Rusalochka © Hans Christian Andersen / Soyuzmultfilm Fiche publiée le 23 novembre 2013 - Dernière modification le 02 septembre 2016 - Lue 14921 fois |