Diffusions
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | 8 janvier 2014 (Mangas)
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1ère diff. streaming | 3 octobre 2013 (Wakanim.tv) |
Rediffusions | Mai 2015 (Netflix)
12 septembre 2024 (ADN) |
Editions
Sortie en DVD / Blu-ray | 10 septembre 2014 (@Anime) |
Synopsis
Ryuko Matoi est une jeune fille de 17 ans qui est à la recherche du meurtrier de son père. Sa quête la mène dans une ville qui est sous la coupe de la présidente du conseil des élèves de l'Académie Honnoji, Satsuki Kiryuin. Ryuko décide d'affronter celle-ci, car elle la soupçonne d’être la meurtrière de son père mais elle ne s’avère pas être de taille et part se réfugier dans une maison en piteux état. C’est alors qu’elle est attaquée par Senketsu, un uniforme possédant un grand pouvoir et doté de la parole ! Une union inattendue va naître entre la jeune fille et l'uniforme...
Commentaires
Kill La Kill est la première production télévisée du studio Trigger, fondé par Hiroyuki Imaishi (réalisateur de Gurren Lagann) et composé d'ancien membres du studio Gainax. Sous fond de bataille entre écolières, l'anime s'inspire pêle-mêle des œuvres de Go Nagai, du manga Sukeban Deka (datant des années 70 et contant l’histoire d’une lycéenne japonaise menant des enquêtes policières et combattant avec un yo-yo en métal) et de la série Utena, la fillette révolutionnaire. Une autre référence, qui est à la base du concept de Senketsu, est le manga Donkojo Gaeru, datant lui aussi des années 70 et dans lequel l'esprit d'une grenouille vit dans le pull du personnage principal.
On notera à ce sujet que les vêtements sont au centre de l'intrigue (comme dans le manga Cloth Road, publié de 2003 à 2011). Senketsu peut faire penser aux costumes des guerrières de Sailor Moon, de même que le fait qu’elle soit une tenue de type "Kamui" est sûrement un clin d’œil à Saint Seiya (où Kamui désigne le nom des armures divines).
Kill la Kill porte incontestablement la patte de son réalisateur avec une réalisation nerveuse souvent de haute volée, bien que l’animation soit plus faible sur certains épisodes. Dans le même temps, la série réutilise d’anciennes techniques en vogue dans les années 70/80 comme les fameux plans crayonnés typiques des anime d’Osamu Dezaki (Cobra, Rémi). L’humour est omniprésent (et vire parfois au n’importe quoi, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs), ce qui n’empêche pas certains passages d’être plus dramatiques. Si le fan service est très envahissant (la tenue de l’héroïne est par exemple très envahissante et la façon dont elle forcée à revêtir Senketsu dans le premier épisode a été comparée à un viol par certaines personnes), il faut noter que les personnages féminins sont bien plus valorisés que les personnages masculins. De plus, ceux-ci sont aussi souvent dénudés, comme pour être traités sur un pied d’égalité.
A noter qu’il existe une adaptation sous forme de manga dessinée par Ryô Akizuki et publiée au Japon de 2013 à 2015. Les 3 tomes sont sortis en France en 2015 chez Kana
Liste des épisodes
01. Si tel le chardon, j'avais des épines
02. Séduisante au point d'en perdre connaissance
03. Junketsu
04. Un matin bien malheureux
05. Trigger
06. Ne me blâme pas sur un coup de tête
07. Des bons à rien que je ne peux haïr complètement
08. J'essuie moi-même mes propres larmes
09. Tu n'as qu'une seule chance
10. Je veux te connaître davantage
11. Ne dites pas que je suis mignonne
12. Déverse ta tristesse
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13. Dingue de toi !
14. Ôsaka, Kôbe, Kyôto
15. Inarrêtable
16. Une fille ne supporte pas ça
17. Pourquoi toi ?
18. Se précipiter dans la nuit
19. Il pleut toujours en arrivant
20. S'éloigner de la foule
21. Inachevé
22. Lèvres. Parlez de vous avec passion
23. Imitation Gold
24. Vers des ténèbres infinies |
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