My-Hime

Mai Tokiha et son frère cadet Takumi ont été acceptés dans un établissement prestigieux, l’académie Fûka. Lors de leur voyage sur le ferry qui doit les conduire à cet établissement, ils font la connaissance de Yûichi Tate et de sa petite sœur Shiho (qui en réalité est seulement une amie d'enfance). Mai et Yûichi se chamaillent quasi immédiatement mais doivent s’arrêter lorsqu’une jeune fille, Mikoto Minagi, est repêchée alors qu’elle était tombée à l’eau. Pour réanimer Mikoto, Mai lui fait du bouche-à-bouche (c’est son premier baiser !). C’est alors que Natsuki Kuga, la jeune fille qui avait attaqué Mikoto, apparait et utilise des pouvoirs magiques. A sa grande surprise, Mai réalise qu’elle possède le même genre de pouvoirs et repousse les assauts de Natsuki.
Plus tard, à l’académie Fûka, Mai retrouve Yuîchi et Shiho mais aussi Mikoto et Natsuki ! Un jour, alors qu’elle cherche son frère parti dans la forêt jouxtant l’Académie, elle le trouve aux prises avec un Orphan, une créature monstrueuse. Pour sauver son frère, Mai réussit à matérialiser ses pouvoirs sous la forme d’un Child, une sorte de grand reptile appelé Kagutsuchi. Plus tard, d’autres Orphans se manifesteront et bien qu’elle se montrera au début réticente à le faire, Mai les combattra finalement avec Mikoto (avec qui elle deviendra très proche), Natsuki ainsi que d’autres jeunes filles possédant elles aussi la capacité de contrôler un Child, de même qu’une étrange marque placée sur le corps. Au nombre de douze, ces jeunes filles se révéleront être des HIME (acronyme de Highly-advanced Materializing Equipment mais signifiant aussi princesse en japonais), des êtres élus au destin tragique...

Gros succès au Japon au moment de sa diffusion, My-Hime est une série que l’on peut décomposer en 3 parties quasi distinctes : une partie allant du 1er au 7ème épisode et où l’histoire est assez conventionnelle et bourrée de fan-service (un épisode entier est dédié à un vol de sous-vêtements !), une deuxième partie (épisodes 8 à 15) qui continue dans le genre de la comédie mais qui commence à développer les sentiments (souvent très ambigus !) des personnages et une dernière partie (épisodes 16 à 26) totalement dramatique et très éloignée du ton léger des débuts. C’est sans doute à cette dernière partie, généralement considérée comme la plus réussie, que la série doit son succès. Sans dévoiler ce qui s’y déroule, on soulignera que les épisodes sont très riches en émotion. Seule la fin, très convenue, s’avère décevante.
Si en France la série n’a pas su trouver son public (elle n’a pas eu droit à une diffusion télévisée et les DVD se sont vendus en moyenne à moins de 1.000 exemplaires !), au Japon elle aura engendré de nombreux dérivés. En premier lieu, un manga en 5 tomes publié en même temps que la diffusion de la série, écrit par Noboru Kimura et dessiné par Kenetsu Satô, et qui fait de Yûichi le héros de l’histoire. Ce manga a été édité chez nous en 2006 par Asuka. Puis, de 2005 à 2006, My-Otome, une série reprenant les mêmes personnages mais se déroulant dans un monde alternatif et présentant un nouveau concept, a été diffusée au Japon. Elle reste inédite en France à ce jour. Elle a été suivie de la série d’OAV My-Otome Zwei (4 épisodes en 2006-2007) qui fait suite à la série puis de My-Otome 0: S.ifr ("Sifr" signifie "zéro" en arabe), dont l’action se situe au contraire avant la série (3 épisodes ont été édités en 2008).
En 2010, My-Hime revient sur le devant de la scène avec deux mini épisodes (assez identiques dans leur concept au 26 mini épisodes qui avaient été produits du temps de la série et que l’on retrouve sur les DVD à la fin de chaque épisode "normal") : Mai-HiME vs. Mai-Otome : Moe? - The Greatest Battle? (1 minute) et My-HiME: The Black Dance/The Last Supper (4 minutes). Un nouveau manga, My-HiME EXA a été édité la même année (il s’agit d’un one-shot). Entretemps, plusieurs jeux vidéo sont sortis, notamment sur Playstation.
En 2006, Sunrise avait édité avec le premier DVD de My-Otome une bande-annonce pour un film de My-Hime, intitulé Fûka Wars or The Great Battle of Fûka. Il s’est vite avéré qu'il s'agissait en réalité d’un fake !